Chronique : La Première de "Jésus, de Nazareth à Jérusalem" au Palais des Sports de Paris.
Le mardi 17 octobre 2017, le Dôme de Paris accueillait la première de
« Jésus, de Nazareth à Jérusalem »,
une fresque musicale signée Christophe Barratier pour la mise en scène et Pascal Obispo pour l’initiative du projet et la mise en musique.
Depuis l’annonce de cette création, les nombreux extraits, photos et commentaires publiés sur les réseaux sociaux avaient su mettre l’eau à la bouche. Pourtant, il a bien fallu prendre son mal en patience... et attendre le 17 octobre 2017 pour découvrir le spectacle musical « Jésus, de Nazareth à Jérusalem » dans son intégralité.
À l’intérieur du Dôme de Paris, la scène se prolonge côté salle par une rampe qui descend jusqu’au premier rang : il ne fait aucun doute que les artistes vont descendre de la scène pour s’approcher du public. Les lumières s’éteignent et... c’est là que cette histoire commence.
Le ton est donné dès le départ : le décor linéaire est volontairement dépouillé de tout artifice. Des tons d’ocre et de bleu émane la chaleur typique aux pays du Sud. Les costumes, en parfaite symbiose avec le décor, sont d’une grande sobriété et évoquent une contrée appauvrie, dans laquelle les hommes s’échinent jour après jour pour ne connaître que la faim : « C’est la triste balade des pauvres pêcheurs de Tibériade ».
Où que le regard se porte, on ne perçoit que simplicité, pureté et dépouillement au cœur de l’histoire de Jésus. Seuls les costumes rouge vif des soldats romains rappellent le pouvoir suprême de l’Etat, auquel même Jésus ne pourra échapper. La montée du Golgotha par Jésus blessé portant sa croix est plus vraie que nature. La musique qui accompagne a toute la puissance nécessaire à ce moment dramatique et rappelle la grandeur de Carmina Burana.
Mike Massy dans le rôle de Jésus séduit immédiatement tant par l’aura qui se dégage de son personnage que par son rayonnement personnel. Il symbolise mieux que quiconque le don de soi, l’abnégation et la tolérance.
De son côté, Anne Sila semble être née pour interpréter Marie : on n’aurait su trouver plus beau visage et plus belle voix pour mettre en exergue la douceur, la bonté et la souffrance d’une mère dont le fils va être sacrifié.
Marie-Madeleine, incarnée par la ravissante et talentueuse Crys Nammour, trouve grâce aux yeux de Jésus quand le reste du peuple est prêt à la lapider et l’émotion vous saisit lorsqu’elle se met à chanter : « Toi qui nous a appris l’amour, ne veux-tu pas le vivre un jour ?».
Ponce Pilate, réputé pour sa cruauté et pour avoir fait exécuter nombre d’hommes sans véritable procès est interprété par Solal. Un regard sombre, une poigne de fer et toute la peur qu’il inspire en font un maître incontesté de l’ordre, à qui on obéit sans discuter.
Tout au long du spectacle, les fantastiques jeux de lumière soulignent à la perfection la beauté, la simplicité et la force des personnages. Il en va de même pour les groupes de danseurs qui se fondent à merveille dans le spectacle. Il ne manque rien. Rien n’est de trop.
Le spectacle se termine sur l’annonce à Marie de la résurrection du Christ, accompagnée d’un chant joyeux et plein d’espoir. Le public debout applaudit à tout rompre.
Pari réussi pour Christophe Barratier et Pascal Obispo qui ont su raconter – en se basant sur l’Histoire Sainte – la vie d’un homme pas tout à fait comme les autres. Sans polémique, sans idéologie ni endoctrinement. Le message transmis ne cherche rien d’autre qu’à inspirer la paix, la tolérance et l’espoir.
Nous sommes sortis de la salle les larmes aux yeux, bouleversés, ébranlés dans nos convictions. Cet homme, Jésus, qui a donné sa vie pour nous, touche le coeur de tout un chacun. Que l’on soit croyant ou non, ce spectacle parle à tous et participe à rendre le monde meilleur.
Texte : Marie-Anne L / Photos : 100pour100fans
Jésus le spectacle en photos
PRESSE ECRITE
LE PARISIEN
REPORTAGES TELE
FRANCE 3
FRANCE 2
M6
LCI
TF1
50 minutes inside à la Première de "Jésus" from 100% FANS OBISPO on Vimeo.
"Jésus de Nazareth à Jérusalem" se jouera jusqu'au 10 décembre au Palais des Sports de Paris avant de partir en tournée en France et en Belgique.
Cliquez ci-dessous pour réserver
REMERCIEMENTS
Merci à mon amie et complice Marie-Anne pour son aide à l'élaboration de cette chronique.
Lo Rence, Céline, et tous ceux qui se reconnaitront pour leur soutien indéfectible ...