Chronique : @ObispoPascal à Bordeaux
Il paraît que nul n’est prophète en son pays ? C’est pas sûr...
C’est le 13 décembre, jour de la Sainte-Lucie – quel Omen ! –, que Pascal Obispo, enfant du pays et enfant prodige, était attendu dans le cadre de la tournée Le Grand Amour chez lui, à
BORDEAUX
Amis et fans de 7 à 77 ans – et une gent masculine exceptionnellement bien représentée – sont venus l’applaudir pour un concert de plus « à la maison ». Dans la fosse, tout le monde est debout et la patinoire fleure bon les concerts bordelais des années passées.
A 20 heures pile, Sam Stoner fait son apparition pour la première partie : il enchaîne les titres de son tout nouveau EP pour quelque 25 minutes soooooooo british. Très applaudi par les spectateurs, il part en disant « à tout à l’heure », car pour lui, la soirée est loin d’être terminée....
A 8h43, tout le monde est en place : tout là-haut, la poursuite se prépare à mettre Pascal en lumière. La régie est prête elle aussi, le Gloria de Vivaldi retentit et... le show du Grand Amour commence. Tour à tour, 3 garçons « dans le vent » entrent sur scène. Et ENFIN, le public a tout loisir d’ovationner le pop-rocker !
Les « Pascaaaaaaaal » fusent de toute part, le public bordelais est conquis d’avance et Pascal est visiblement heureux !
Que de merveilleux souvenirs reviennent en mémoire, alors qu’après une intro remarquable et remarquée, Pascal emmène son public à 60 km de là, sur l’Ile aux Oiseaux.
Où que le regard se porte, ça danse, ça chante, ça bouge, ça rit, ça sourit... et tous les Bordelais de la génération 1980 ont l’occasion d’entonner les titres qui ont bercé leur jeunesse.
Après une petite dédicace à Bernadette (restaurant chez Hortense, au Cap Ferret) le temps d’un clin d’œil à la Ferret-Capienne de renom, Pascal troque sa tenue de scène contre un maillot des Girondins de Bordeaux et taquine son public lors de la présentation de Romain Bachelard – prodigieux batteur – originaire de Marseille. Le public s’en amuse... parce que malgré tout, car c’est bien le numéro 33 que Pascal porte dans le dos !
Enfin, toutes lumières allumées, après le célèbre tournage du « C’est pas vrai, c’est pas sûr », Pascal remercie le public : « Merci, merci à tous, vous savez combien c’est important pour moi, ce soir. Merci d’être venus »
Bref, une soirée au TOP, agrémentée d’une loooooooongue séance d’autographes – un grand merci aux musiciens aussi – pour garder, en plus des images et sensations, un billet de concert signé de sa main, qui ira rejoindre tous les autres dans la collection de chacun.
Nous repartons avec l’espoir de voir Pascal Obispo inaugurer bientôt le nouveau stade de Bordeaux ou/et, pourquoi pas, la nouvelle salle de concert prévue à Floirac en 2017... mais ça, c’est pas sûr non plus.
Texte et photos : Marie Anne L pour 100% Fans
Presse
C'est pas sur, c'est pas vrai
Un grand MERCI à Marie Anne L pour sa large participation à l'élaboration de cette chronique.
Pascal Obispo était le lendemain à Limoges (chronique à venir) et il sera le 18 décembre à Dunkerque ainsi que le 19 décembre à Lille.
Il reste deux dates pour (re) découvrir ce très beau show !