Le concert anniversaire d'@ObispoPascal à l'Olympia à l'occasion de ses 50 ans

11 janvier 2015

L’ÉMOTION n’aurait pu être davantage à son comble ... en ce 8 janvier 2015, pour le

concert-anniversaire 50 ANS

et concert de clôture du Grand Amour Tour de Pascal Obispo à l’Olympia de Paris.

olympia

Car la question se posait : « Mais comment faire ? »

pour « faire s’unir nos voix », « en une seule et même église », « chanter quelqu’un qui s’en va, pour ne pas cesser de vivre.... »

Une fois de plus - et dans des circonstances plus que particulières - Pascal a su faire chanter TOUT L’OLYMPIA, en commençant sa fête d’anniversaire par « Imagine » de John Lennon.

« You may say I'm a dreamer, But I'm not the only one, I hope some day you'll join us, And the world will live as one. »

Dès les premiers accords, toute la salle se lève et chante avec lui. Les larmes coulent. Et ce soir-là, chanter ensemble est bien la seule chose que l’on puisse faire pour lutter contre le désarroi.

lennon

« Mourir demain »... est de circonstance aussi. Cette chanson si souvent entonnée sans vraiment y penser prend tout à coup un sens très concret. A deux, on compte jusqu’à trois ! Maintenant, le désormais célèbre jump obispien est de mise et fait trembler la fosse, la mezzanine et le balcon.

Puis Pascal nous emmène au Cap Ferret, le temps d’interpréter « Tombé pour elle ». « Elle », c’est l’Ile aux Oiseaux du bassin d’Arcachon si cher à son cœur.

Avec « Un jour », c’est l’album « Le Grand Amour » qui prend le relais. Et entre-temps, le public connaît toutes les paroles par cœur.

Pascal enchaîne avec « Où et avec qui tu m’aimes » et la salle ne se prive pas de monter dans les aigus, sous les directives avisées du Boss qui apprécie l’interprétation du public à sa juste valeur

Un petit détour au pays de Coldplay le temps de chanter « Yellow ». Quel bonheur ! Du sur mesure. Ça lui va comme un gant. Manifestement, Pascal adore ce qu’il chante. Et le public aussi

Puis il nous rappelle que « L’important, c’est d’aimer » et la scène et le public sont plus soudés que jamais.

Le célèbre « Personne » fait chanter tout le public !

Petit retour en Gironde avec « Je suis de l’Atlantique », pour le plus grand plaisir de tous, et certainement aussi celui de son auteur qui se trouve dans la salle.

« Millesime » est dédié à Sean, venu participer lui aussi à la fête-anniversaire de son père.

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Ce qu’on voit derrière les grilles, c’est pas la culotte des filles... Mais oui, il semble bien que quelques spectateurs – très très peu, en fait - ne connaissent pas encore la version originale de « Ce qu'on voit Allée Rimbaud »

Puis le Captain Samouraï Flower fait son entrée avec « Le drapeau »... et les « ohohoh, ohohoh » résonnent à qui mieux mieux.

Changement de ton « Pendant que je chante ». Pascal se laisse porter par ses émotions et le public est suspendu à ses lèvres. Les paroles touchent plus que jamais, car il va désormais falloir vivre avec ça aussi.

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Une grande respiration, une larme essuyée du revers de la manche et on passe à « Tu m’avais dit » avec Pascal aux allures de Ray Charles...

Les années 80 ? Les voilà dignement représentées avec « Sweet dreams » d'Eurythmics. Sandra, l’assistante indispensable pendant la tournée du Grand Amour, partage la vedette avec Pascal.

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Les années 80 encore avec Depeche Mode et « Enjoy the silence ». On se laisse porter et Pascal se fait réellement plaisir.

« 1980 » ... c’est la consécration. Un peu partout dans la salle, on entend : « celle-là, c’est nous ! »

« L’envie d’aimer », c’est encore une belle occasion pour les fans de suivre à la lettre les instructions du Captain et de s’en donner à cœur joie !

« D’un Avé Maria » rouvre des blessures et fait remonter les émotions, ce soir là bien davantage que d’habitude.

Parmi les surprises, un hôte de marque – Philippe Pascal ex Marquis de Sade – rejoint Pascal pour un duo de choc avec « Silent World ».

(Cliquez sur la photo ci-dessous pour découvrir la vidéo)

Puis Pascal lâche le micro : « Je vais me mettre à la batterie, tiens »... Romain Bachelard en profite pour prendre sa guitare... Et c’est le monde à l’envers parmi nos « Heroes » de David Bowie. Sur scène, c’est l’éclate totale !!!

DRUMS

Sans transition, la salle entonne un petit interlude, accompagné par Pierre Jaconelli. Mais Pascal a bien mieux à proposer et enchaîne sur « Allumez le feu ». L’insouciance est à nouveau là et le public se lâche ...

« Fan », c’est LA chanson du public, celle à laquelle chacun s’identifie. Alors on y met tout ce qui nous reste de voix, de cœur et d’énergie.

Comme pendant le Grand Amour Tour, Pascal fait durer le plaisir en prenant tout son temps pour « Lucie » car « Le temps c'est de l'amour... »

« Arigatô » représente l’ultime occasion de voir Pascal sur scène, avant une pause dont personne ne sait combien de temps elle durera. Alors on retient son souffle, on fixe, on scrute, on essaie de retenir le temps à tout prix...

Et voilà, c’est fini. Pascal salue, remercie, envoie des bises à toute la salle, les yeux remplis de larmes, mais avec le sourire que nous aimons tant...

Happy Birthday, Pascal Obispo.

MERCI à tous les six pour cette fête et tous ces moments partagés pendant le Grand Amour Tour. C’était vraiment une folie de plus

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